- Le projet AVS 21 met à contribution les femmes au prix d’une année de rentes, soit 26’000 francs, alors qu’elles sont le plus à risque de tomber dans la précarité. Leurs rentes sont inférieures de près de 40 % à celles des hommes, car elles gagnent moins et travaillent gratuitement pour s’occuper du ménage et de la famille. Les femmes qui élèvent seules leurs enfants et les femmes divorcées sont particulièrement exposées.
- En premier lieu, la réforme touchera les femmes qui ont des emplois pénibles et des salaires modestes. Cela concerne les femmes qui travaillent depuis des décennies dans le nettoyage, le commerce de détail ou les soins. Avec ce projet, elles devront trimer un an de plus, alors que nombre d’entre elles sont déjà épuisées aujourd’hui.
- Si nous ne nous défendons pas maintenant, nous ouvrons la voie à la retraite à 67 ans pour toutes et tous. Des projets sont sur la table qui nous entraînerait vers un système de retraite à deux vitesses, dans lequel les cadres peuvent prendre une retraite anticipée, tandis que toutes celles et ceux qui ont des emplois pénibles et des salaires modestes devront travailler toujours plus longtemps.
- En augmentant la TVA, le projet pèsera sur le budget des ménages. Avec AVS 21, la taxe sur la valeur ajoutée sera augmentée. Alors que le contexte actuel met déjà le pouvoir d’achat sous pression. En bref : la population payera plus pour une AVS moins solide !